Arica-Putré- Iquiqué
§- nos traces sur Wikiloc: http://www.wikiloc.com/wikiloc/view.do?id=12942203
M 9/12
7 h du matin il fait 25°, et le thermomètre n’a pas beaucoup bougé de la nuit, nous voulions un peu de chaleur et bien nous sommes servis.
Ce midi avant la frontière, plage pour finir les restes !
Un peu plus d’une heure et demie pour les deux cotés .
Quelques formalités supplémentaires au Chili avec le contrôle sanitaire et une petite fouille de la voiture.
Bien sûr ici, on nous a demandé le passeport de Gamin, pour la première fois !…
Après l’entrée au CHILI, encore le désert jusqu’à Arica, mais un changement radical…
ARICA
Tout d’abord frappés par la propreté sur le bord des routes et en ville, le silence dans les rues : plus de klaxons intempestifs!…le respect de la priorité aux carrefours…C’est époustouflant!
Beaucoup de circulation, des voitures individuelles qui roulent calmement!
L’habillement des gens est très européen, on sent que le niveau de vie est très différent des deux derniers pays traversés.! Et bien sur sous l’influence américaine.
Bivouac sur le parking du Club Nautique, où nous dînerons.
Excellent poisson arrosé d’un Sauvignon local.
Une nuit un peu agitée par des fêtards venus s’arsouiller non loin de nous, musique plein pot!!!
J 10/12
Après un plein de victuailles, un plein de gasoil (ici 0,63Euro/l), une nouvelle assurance de la voiture pour le Chili ( cela fait 3 mois que nous sommes en AmSud , et déja 12000 km.) nous entamons notre première boucle dans l’Atacama par la Ruta del Desierto qui porte bien son nom !
Arrêt à 3810 m, après avoir visité un adorable petit village d’un autre monde, Socomona, entièrement en réfection avec son église pré- colombienne en adobe et crépi au couleur de la terre, recouverte d’ « ichu » cette herbe drue qui pousse partout dans la « puna », nous nous arrêtons comme souvent sur le terrain de foot à l’écart.
V 11/12
7°.
Direction Putre dominé par le volcan Taapaca (5824m) .
Beaucoup de travaux sur la route et nous n’avançons guère au milieu d’un flot de gros poids lourds se dirigeant vers la Bolivie;
Petite piste vers Parinacota, village qui ne se réveille qu’une fois par an en septembre pour une fête votive.
Nombreuses petites lagunes, nous sommes au milieu des lamas, au dessus de nous le volcan Parinacota, majestueux avec son manteau de neige.
Nous sommes dans le parc de Lauca à plus de 4600m . Par une petite piste nous arrivons à nous infiltrer au cœur de la lagune Cotacotani, une splendeur…que de couleurs et que d’oiseaux.
Deux volcans à plus de 6000m.
Quelques km plus loin le lago Chugara et ses flamants roses.
C’est une file de camions de plusieurs km que nous doublerons, juste avant la frontière bolivo-chilienne. Nous restons au Chili, pour prendre notre piste A 95 en direction de Colchane.
Au loin en Bolivie le sommet du Sajama.
Dans une pampa déserte au milieu des vigognes, arrêt au pied du volcan Guallatiri (6071 m), son sommet est couvert de neige, de soufre et d’où s’échappe une belle colonne de fumée de SO2 .
Encore une nuit à plus de 4480m !!!
S 12/12
-6° dehors et 0° dans la voiture !.
Maurice souffre de maux de tête…
Reprise de la piste vers 10h, toujours au milieu des volcans…
Beaucoup de camions sur cette piste en très bonne état, nous les croisons dans des nuages de poussière blanche.
Ils viennent du Salar Surire, tous bien bâchés…pour du sel seulement ?…étrange,… le lithium plus surement…
Sur la salar, d’une blancheur extrême, une myriade de camions qui vont et viennent!…
Arrêt pour le déjeuner à l’extrémité, au milieu des vigognes, encore !
La piste se poursuit vers Colchane en moins bon état…
Volcan Ishuga
Villages abandonnés, mais avec des églises anciennes magnifiques….Llocuoma , Ishuga.
Colchane, village de frontière, sans âme…
Piste A 357 vers Cariquima et son volcan.
Nous nous arrêtons avant la Quebrada Aroma au bord d’un petit ruisseau bien natroné .
En trois jours, à part des camions nous n’aurons rencontré personne…
D 13/12
Nuit bien au calme, dans un cadre superbe, mais toujours pas chaud…-2°.
Nous redescendons maintenant vers Iquiqué, célèbre par le Dakar et ses hautes dunes…
Nous sommes en plein désert d’Atacama.
À partir de 3200 m plus aucune végétation et le désert de cailloux est roi.
En plein désert dans ce Canyon!!!…. mais Gamin aime la chaleur….
Quel contraste… Iquiqué et ses buildings, ses plages noires de monde…c’est dimanche et il fait 35°…
Camping « Très islas » à la sortie sud de la ville, au bord de la mer.
L 14/12
Toujours impossible de se connecter à internet… Repos. Visite de la ville, petit resto sur le port.
Iquiqué- Antofagasta par San Pédro Atacama.
M15/12
En attendant que mon linge soit prêt, nous partons en direction de l’aéroport déjeuner en face des célèbres dunes… impressionnantes.
Puis nous reprenons notre route pour une seconde virée en altitude dans l’Atacama , pleine Est dans le désert de sable. Entre la mer et 3000m, que des dunes …où nous nous arrêtons pour la nuit.
M16/12
-2° au réveil, la brume est partout.
Après le sable c’est le désert de cailloux.
Salar de Huasca par une piste bien cassante.
Salar de Copasa, encore dans la brume, de chaleur cette fois…Sommes toujours entourés de volcans de plus de 5000m.
Collaguisi, fin de la route.
Après une piste « stratégique » longeant la frontière avec la Bolivie d’un côté et des mines de cuivre à ciel ouvert de l’autre…C’est avec l’autorisation des militaires et la police que nous allons pouvoir poursuivre vers Ollague…80 km que nous ferons avec une recommandation « ne pas s’arrêter… »
Nous n’avons rencontré personne. Pas un contrebandier…Il valait mieux !
Ollague ville fantôme , ville frontière et son volcan toujours fumant.
Salar de Carcote traversé par la voie de chemin de fer.
Salar d’Ascotan où l’on trouve enfin un emplacement pour se poser pour la nuit. Beaucoup de vent….nuages de sel…
J 17/12
-5°…Impossible de poser le pied par terre , une vieille épine calcanéenne s’est réveillée hier. Je sautille autour de la voiture!…
Le grand désert de plus en plus présent, Ruta23 vers Calama et San Pédro d’Atacama.
SPA un monde fou et une faune touristique qui nous fait reprendre la piste vers le salar, tout différent des autres, complètement en herbe !!
Lagune Céjar demi tour ( 20 euros par personne pour voir une mare de rien du tout !…)
Le Licancabur au loin…
Bivouac dans un bois d’acacias, on se croirait dans la savane africaine…
Après avoir vu autant de beaux endroits précédemment ( Tolar Grande en Argentine, le Sud Lipez en Bolivie, la lagune de Cotacotani au Chili, cela ne valait vraiment pas la peine de faire le détour vers SPA à part peut être la vallée de Lune, mais beaucoup de km….
V 18/12
7° au réveil, mais rapidement 30°…
Vallée del la Muerto, superbe et loin de l’agitation touristique.
La sortie par cette piste est très mauvaise…sable mou !
Reprenons la ruta del Desierto en direction de Calama, pas prévu au départ et abandonnons la piste à travers le désert .
Avec la « dose de cortisone » que je me suis administréé, mon pied va mieux, je peux en poser la pointe, donc je remarche un peu…mais nous regagnons Antofagasta plus rapidement s’il fallait l’hôpital pour une infiltration…
Pas rencontrés grand monde depuis cette traversée du Norte Grande, il est vrai que nous sommes le plus souvent « offroads » comme d’habitude!…Amis et rencontres passagères où êtes vous ?
Cette route à travers le désert, que des mines à ciel ouvert, des montagnes arasées, tabulaires avec une noria de camions.
Villages de mineurs « officina » abandonnés depuis les années 1910…
Le désert implacable avec plus de 40°, mais aussi les pistes fermées pour cause de mines…dépôt d’explosifs et de substances dangereuses… c’est aussi cela l’Atacama !.

explosion de mines
Ce soir Antofagasta, bivouac à la Portada.