16/06
Formalités très rapides pour rentrer en 20 minutes tout est réglé . ( rien de particulier !) Le douanier après avoir examiné le passeport de Gamin, m’a tout de même posé une question, à savoir si je n’avais pas des « frutas »…mais j’ai fait semblant de ne pas comprendre… !!! Seulement du « pollo coccina » !
Pas de visite du véhicule .
Le Pérou nous attend, ses grandes montagnes dans le soleil, pour le moment pas grand changement , tout est vert, mais la route est bien asphaltée et c’est un plaisir pour une fois après la fin de l’Equateur…
Les Hautes Terres Nord du 16 au 23/06.
Ce bitume est bien utilisé en ce moment pour faire sécher le café, il y en a partout . La café de San Ignacio .
Petite ville que nous contournons par les hauteurs, un peu pressés d’arriver à l’étape après cette journée un peu éprouvante.
Ici c’est bientôt l’hiver, mais tout est en fleurs !
Sur un petit terrain de foot au milieu d’un hameau…avec un grand sourire les habitants nous autorisent à rester là .
17/06
Des rizières, des rizières…à perte de vue. 600 m et entre 25 et 30°.
Ce n’est pas l’eau qui manque ici . Mais les moustiques ont fait leur réapparition .
Jaen
La grande ville où nous ferons tous les paperasses pour l’assurance, le téléphone, acheter les bandes rouges et blanches réfléchissantes pour coller sur la voiture.(Obligatoires…) Faire laver la voiture qui en avait bien besoin après toute cette boue .
Plus un seul taxi jaune, ils sont tous remplacés par des tucks-tucks qui envahissent la ville sans aucun respect du moindre code de la route. Circulation d’enfer !!!
Petite escale à Villa Al Cafe quelques km plus loin . 30° attention il faut tout fermer à cause des moustiques .
18/06
Les Hautes Terres.
Nous entrons dans la région Amazonias .
Pendant un bon moment nous longeons le grand fleuve Marañon qui va aller se jeter dans l’Amazone vers le Nord Est.
Et toujours des rizières .
Une ligne droite, cela fait longtemps que nous n’en avions eu une .
Gorges spectaculaires d’ Uctubamba.
Cocachimba , nous avions un point de chute sur Ioerlander qui se révélera être un endroit minable, coincé entre une étende de linge et un mur… Le beau panorama annoncé sur la cascade n’y est plus, masqué par une construction nouvelle. Nous restons juste le temps du déjeuner et faisons demi-tour après que la propriétaire veuille nous faire payer 2h d’électricité pour le branchement de mon ordinateur !!! et que nous n’avons pas encore utilisé… Après remboursement de notre nuitée nous reprenons la route . (Hodpedaje el gallitos de las roccas )
Dommage le cirque était magnifique .
Les gorges de plus en plus belles, grandioses
Nous reprenons de la hauteur sur le versant opposé vers Luya .
et trouvons notre bonheur au bord d’un ruisseau. 2100 m et 22° Tout ce qu’il nous faut.
19/06
Une nuit bien au calme avec seulement le passage de quelques voitures au petit matin.
Nous redescendons par la grande piste, bien abîmée elle aussi par les glissements de terrain.
Chachapoyas de l’autre côté du rio Uctubamba. Charmante petite ville à l’ allure coloniale.
Haute vallée d’Uctubamba que nous remontons et qui nous conduit à Leimebamba.
Les chapeaux prennent de la hauteur et les jupes raccourcissent!
Dans les prairies au bord de la rivière pour la nuit. Quelques vaches pour voisins. Et encore un ciel bien menaçant!
20/06
A partir d’ici, nous nous lançons sur la très difficile route qui escalade la Cordillère Nord -Sud en franchissant des cols à 3000 et 3680 m.
Tout d’abord dans les nuages nous franchissons ce premier col. Maurice sauvé par le brouillard se concentre sur la route sans voir l’à pic .
Une route asphaltée depuis quelques temps , bien matérialisée et pratiquement à une seule voie, pas facile pour se croiser… et le vide n’est pas loin ! Il faut toujours qu’il y en ait un qui recule !
Enfin sur 70 km ce matin jusqu’à Balsas nous n’avons rencontré que trois véhicules…heureusement !
en 3 heures tout de même !!!
Route vertigineuse, aérienne et extraordinaire, vues exceptionnelles nous descendons vers Balsas et sur le Marañon que l’on retrouve.
Balsas oasis de verdure, après un passage désertique .
Remontée sur l’autre versant tout aussi magnifique vers Celendin. Très nombreuses épingles à cheveux.
Avant Celendin, nous dormons au beau milieu d’une cour de ferme… mais quelle vue !
vautré dans la terre, il sera bien sage et silencieux.
Celendin
21-22/06
Nous terminons cette route des Hautes Terres du Nord qui nous mène à Banos del Incas.
puis à Cajamarca.
La cathédrale, façade baroque.
Plaza de Armas.
Eglise San Francisco.
Demain nous amorçons un tronçon vers la Cordillère Blanche.
En attendant repos au milieu d’eucalyptus . 3067 m.
23/06
11°, grand beau .
Etape de transition , route toujours à plus de 3000 m, entre Cordillère Centrale et Occidentale.
Nous traversons beaucoup de petits villages et hameaux toujours très typiques.
Un ciel limpide, une lumière intense, les couleurs sont saturées.
La région est très peuplée, petites maisons basses partout le long de la route. Mais dans quel état !Dans quelles conditions vivent ces gens …
Dimanche, jour de grand marché.
Chapeaux toujours de rigueur !
Paysages toujours splendides, mais arides où agaves et eucalyptus sont les plantes dominantes.
Il faut faire rentrer les vaches dans le camion…
et les moutons dans les près …
Perchés en haut d’une colline, grandiose vue à 360°.
24/06
Les Hautes Terres Sud du 24 au 27 juin.
Le vent d’hier soir s’est calmé, donc une bonne nuit malgré la température fraîche 10°.
Huamachuco.
Un travail d’artiste, la sculpture sur thuyas .
Nous sortons de la ville, sur le bord de la route, c’est la fête…oui l’anniversaire d’une petite Mamy (90 ans). La famille nous invite à participer aux danses et boire la « chicha ».
Comment refuser, quand on aime . Même invités à partager le repas de « cui » rôtie, alors là nous avons décliné poliment !!!
Là-bas au loin la voilà la fameuse Cordillère Blanco.
Sur les plateaux à 4000m.
Piste un peu difficile, mais paysage grandiose .
Cachicadan
juste à côté d’une source chaude .
25/06
Ce voulait être une journée tranquille parcourir 90 km sur la 3N qui à partir d’ici est une belle piste bien poussiéreuse, mais roulante .
Des paysages superbes dans la Cordillère Centrale.Petits villages sympa.
Bonne route au départ… Mais c’était sans compter sur les immenses chantiers routiers pour en faire une véritable nationale…(dans quelque temps seulement !)
Travaux gigantesques sur un terrain bien escarpé. Noria de camions…nous attendrons un certain temps avant de pouvoir passer…
Pallasca enfin !! pas facile d’accès, il nous aura fallu près d’une journée entière pour l’atteindre…
Petit bivouac sympa à l’extérieur du village près d’une chapelle, vue splendide et eau à volonté . 3000 m, 13°.
26/06
Pallasca.
C’est la fête de la St Jean, défilé, fanfare…
La route pour ressortir est fermée pour un moment, il y a une voiture en travers et en très mauvaise posture…. enfin nous pouvons poursuivre après une longue attente .
La descente de la piste 100, tout simplement époustouflante…
Une merveille de couleurs, des gorges, des ravins…je n’arrive plus à trouver de qualificatif, je vous laisse tout simplement les images .
La piste est étroite, passages de nombreux tunnels…
En cours de chemin nous rencontrons un couple de motards ispano-équatorien.
Puis la belle route asphaltée avant d’arriver à Chuquicara, mais toujours bien torturée.
Chuquicara , gasoil et pain, pas grand-chose d’autre mais c’est le principal .
Bivouac au bord de la rivière dans les gorges avant d’entamer le cañon del Pato, demain .
Journée coup de cœur !
Nous sommes bien redescendu… 900 m et 26 ° à 18 h. Pour nous aussi c’est presque la canicule, oh ! oh !oh ! Nous suivons bien les infos de France.
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