La Grande Mer de Sable s’étend sur 600 km du Nord au Sud et sur 200 km d ‘Ouest en Est.
Un voyage pharaonique.
Déserts aux paysages différents, toujours grandioses.
Désert de la Grande Mer de sable, une navigation sur des vagues de sable au volant de nos 4×4.
Désert du plateau Gilf Kebir, paysages majestueux du bout du monde…
Désert Blanc, panoramas immaculés, un grand spectacle magique et inoubliable…
Nous sommes 15 équipages.
Manu notre chef de groupe . Jean Pierre et Marie Christine ( logistic et médecin ) . Willy à la mécanique . Accompagnés par Zidane notre militaire et d’un guide local (obligatoire).
Après notre raid en Libye, nous passons une petite semaine en Tunisie avec notre copain Bernard, pour attendre le groupe d’Egypte que nous retrouvons à la frontière de Libye.
24/10
Traversée Libye.
RV avec le nouveau groupe, ils ont traversés la Tunisie d’une traite et n’arrivent qu’à 22h à Ben Guerdane,un dîner rapide et nous partons pour le bivouac avant la frontière.
C’est une longue liaison de 5 jours qui va nous amener de la frontière Tunisie/Libye jusqu’ à l’oasis de Siwa pour qu’enfin nous puissions vivre le début de notre grande expédition de 2400 km en hors piste tout là-bas jusqu’aux portes du Soudan.
25/10
Debout 4 h 30, nous sommes à la frontière à 5 h où nous attend Hassib notre guide libyen qui nous accompagnera toute la traversée du pays.( Grâce à lui les formalités seront assez rapides et nous repartons à 10h ). Traversée mouvementée de Tripoli ( Marie Agnès et moi au volant, nos hommes font de l’huile….)
Bivouac à Syrte.
26/10
Longue, longue traversée de la Cyrénaïque pour rejoindre Tobruk à la nuit. Motel un peu plus loin.
27/10
Passage de la frontière… 9 heures !!!! et nous avons 8 militaires en escorte jusqu’à Siwa.
§- Vers l’Egypte ( 1521 km )
Un grand voyage qui nous a remis sur les traces de Thédore Monod, grand explorateur, parti dans les années 1980 pour découvrir les peintures rupestres du Gilf Kébir et retrouver l’oasis perdue...Zerzura , L’oasis légendaire du désert libyque ( à lire absolument…) En compagnie du géophysicien Edmond Diemer il se passionne pour l’origine du verre libyque et recherche d’éventuels impacts de météorites.
Allons nous, retrouver le fameux Wadi Abd El Melik ……. et Zerzura ?
§ 1 –De Solum ( frontière Libye ) à Siwa ( 537 km )
27-28/10
Siwa
La ville tout en adobe, plus ou moins en ruine, mais avec beaucoup de caractère. Petites échoppes aux couleurs multiples où nous faisons nos dernières courses pour la grande traversée, nous devons avoir 10 jours d’autonomie pour l’alimentation….et 1500 km pour le carburant.
Grande ballade dans la palmeraie, promenade en bourricots…ou à pied.
29-31/10
Grande Mer de Sable.
§ 2 –Grande Mer de sable ( 494 km )
Nous naviguerons maintenant essentiellement avec les cartes satellites.
Dès la sortie de Siwa, nous sommes en plein désert avec quelques petits lacs et un peu de végétation.
De dunes en dunes de gassis en gassis pendant 3 jours, nous descendons vers le sud. Longues dunes aux crêtes multiples, sculptées par les vents, jeu de lumière, immensité du paysage, beauté intense.
Coucher et levé de soleil comme nulle part ailleurs , que de la magie!
Une vue satellite de notre parcours, tous les cordons de dunes sont parallèles et orientés NW-SE.
Ces cordons croisaient notre route et en montant au sommet de l’une de ces grandes dunes nous découvrions un désert formé de vagues de sable. C’était absolument grandiose…le tout d’une couleur jaune mastic avec sous les crêtes une légère coloration pourpre ou mauve.
Parfois face aux grande dunes, nous avons l’impression d’être devant un mur… et pourtant il faut aller plus à l’ouest et grimper … …mais à cette heure de la journée le sable mou nous oblige à abandonner cette voie prise par Manu lors des reconnaissances, il faut avancer plus vers le Sud.
Nous avons les cartes satellites sous les yeux sur notre Pc embarqué; il y a normalement une passe plus loin. Nous appelons Manu et décidons ensemble de tenter de franchir le cordon par cette ouverture trouvée.
Il y a bien une passe qui nous permet d’atteindre un couloir formé de graviers… encore quelques km nous découvrons un autre passage nous permettant de franchir un deuxième cordon.
A partir de ce moment Manu notre chef de groupe nous laisse ouvrir et faire la trace à travers cette immensité… que du bonheur ! Maurice se régale !….
D’autres aimerons moins ces grandes descentes bien raides .
Plus nous irons vers le Sud, plus les cordons inter dunaires deviendrons larges et plus faciles à négocier.
Nous descendrons ainsi plus de 450 km !….
La découverte du verre libyque.
Au plaisir des dunes vient s’ajouter le plaisir de la découverte, nous arrivons dans l’espace de la Grande mer où nous pouvons trouver du verre libyque.
« Quand on est sur place, au cœur des dunes, la magie du désert libyque opère. On se perd dans les légendes et mystères de la disparition des 50 000 hommes de l’armée de Cambyse racontée par Hérodote au cinquième siècle avant notre ère ou encore dans l’histoire de Zerzura, l’oasis légendaire du désert libyque. Un nom mythique, une oasis restée jusqu’ici introuvable et dont le mystère a nourri les légendes arabes et européennes. » Planet Terre
Échantillons trouvés lors de notre raid en Nov 2008.( 180 g )
« Au milieu des gravillons qui jonchent les couloirs inter dunaires, nous découvrons des morceaux de ce célèbre verre libyque, souvent de couleur jaune-vert, et qui s’est sans doute formé par la fusion de la roche en place lors de l’impact, il y a vint-huit millions d’années, d’une météorite ou d’une comète. » Thédore Monod 1993
Comme de vrais explorateurs « en herbe » nous scrutons le sable au pied des cordons et quelle joie de trouver ce précieux trésor…
La zone du verre libyque se trouve dans rectangle de près de 100 km de long sur 50 km de large. (25°02 N -26°13 N et 25°24 E – 25°55 E ) Zone en jaune sur carte satellite.
De couleur vert- jaune plus ou moins transparent et surtout ayant des inclusions typiques: sphérurs blanches ( cristobalite ) et des traînées brunes (schlieren ) avec de nombreuses bulles. Nous trouvons les petits morceaux au milieu des couloirs, les gros plus ou moins enterrés dans le sable à demi dépolis.
On se souvient que le verre libyque était connu du temps des pharaons et qu’il a été utilisé pour confectionner le scarabée qui orne le pectoral de Toutankhamon (1347-1337 avant notre ère)
2008 Jon Bodsworth ( photo)
Nous arrivons maintenant à l’extrémité SW de la Grande Mer, dernier cordon et un bivouac qui nous permet de savourer encore ce spectacle de l’infini.
En bas de la dune, encore une découverte… (Pour ceux qui me connaissent, ils savent que j’ai toujours le nez par terre à la recherche de cailloux ou de fossiles…)
Je viens de trouver des pierres de foudre : des fulgurites, résultat de la fonte du sable au moment de l’éclair.(10 à 30 000 °)
Gilf Kébir-Zerzura
01/11
§ 3 – Gilf Kébir- Zerzoura- passe El Aqaba-Grotte Foggini ( 470 km )
Après une traversée très éprouvante de la Hamada, 30 km dans des cailloux brûlants, nous découvrons enfin les premières falaises de grès du Gilf El Kebir. Il fait 50° dans la voiture.
Un peu de repos…une pose déjeuner, la récréation pour Tango..
Nous repartons longeant la frontière libyenne et avec même une petite incursion en Libye comme l’indique cette belle balise.
La frontière libyenne suit le méridien 25.
Nous rentrons dans le massif , direction le Wadi Ab del Malik pour le bivouac.
Magnifique coucher de soleil et nous nous endormons en rêvant à notre journée de demain….allons nous retrouver l’oasis légendaire, l‘oasis perdue de Zerzura….
2/11
Avant de partir je relis quelques lignes de Thédore Monod….
« Au matin du 5 Mai 1933, pratiquement un an après avoir découvert du haut de leur avion le Wadi Abd el Melik, Almasy remonte sur le plateau, retrouve le sentier qu’il avait suivi sur quinze kilomètres….explore les environs jusqu’au moment où il domine une vallée peuplée d’innombrables arbres très verts. Ces acacias tortillis s’étendent sur quatre kilomètres. Le Wadi Tahl était enfin découvert ! Almasy est même surpris par l’envol d’un petit oiseau. S’agissait-il d’un Zarzur ? » Recherche de Zerzura – Expédition Almasy
…. et nous allons revoir tous ces arbres, allons nous voir ces petits oiseaux ?
Après quelques kilomètres dans le Wadi Abd el Mlelik… nous découvrons le Wadi Tahl et ses Acacias tortilis.
et surprise, stupéfaction… notre petit Zurzura. (Bergeronnette )
Après une pose sous les acacias, non loin le l’oasis légendaire, nous reprenons notre route. Un grand sentiment de satisfaction m’envahi, nous y sommes arrivés . J’en rêvais depuis si longtemps.
» Zerzura était-elle une véritable oasis, ensevelie dans les sables, ceux-là même qui engloutirent l’armée de Cambyse II ?
Zerzura a t-elle vraiment existée? N’est t-elle pas le produit de l’imagination des gens du désert ?
Nul ne peut à cette heure se prononcer avec certitude. » Thédore Monod dec 2000.
Demi tour et maintenant il faut remonter sur le plateau et atteindre la passe Al Aqaba pour sortir du massif vers l’W.
Passe Al Aqaba
Ce midi déjeuner dans une tempête de sable qui heureusement ne dure pas. Descente vertigineuse où notre ouvreur trouve quelques rochers cachés dans le sable !
Chacun s’amuse à faire la plus belle trace….
…et c’est en bas que l’on se rend vraiment compte de la pente…elle est vraiment très raide !
Maintenant dans une grande plaine, parsemée de champignons de pierre, nous filons vers le bivouac. Une journée bien remplie…
03/11
Ce matin objectif retrouver la grotte Foggini et la grotte des nageurs, encore des moments d’émotions .
En route, toujours en hors piste, vers le point GPS que nous avons.
La grotte Foggini
Le 11 mai 2002 fut certainement l’un des plus beaux jours de la vie de Massimo Foggini. L’homme d’affaires italien et les voyageurs passionnés de déserts qui l’accompagnaient avaient déjà arpenté plusieurs fois le plateau montagneux découpé du Gilf Kebir, à l’extrême Sud-Ouest de l’Égypte, toujours en quête de nouvelles sensations et de découvertes. C’était le cas aussi ce jour-là dans le Wadi Sura, à quelques kilomètres à peine de l’endroit où Lázló Almásy avait découvert la « grotte des nageurs » en 1933.
Notre arrivée sur la grotte, il faut grimper la petite dune et là haut….
Il doit y avoir près de 8 000 figures, qui, très rapprochées les unes des autres et souvent superposées, recouvraient le fond de la grotte, qui mesure aujourd’hui environ 20 mètres de largeur et cinq mètres de hauteur. C’est une symphonie déconcertante de tons brun rouge et parfois blancs et jaunes.
Ces motifs sont représentées par d’innombrables silhouettes humaines, tantôt isolées, tantôt par groupes, le plus souvent représentées en mouvement et ressemblant parfois à des danseurs en extase.
Ici aussi, on reconnaît ces corps en extension horizontale, auxquels la « grotte des nageurs » toute proche doit son nom.
Autre groupe de figures qui composent le décor : des dizaines de silhouettes d’animaux, avec un corps trapu et une queue de lion, sans tête, mais avec une esquisse de gueule, qui parfois semble dévorer des hommes.
A travers un reg bien pierreux nous contournons le massif … et arrivons à la deuxième grotte, beaucoup moins spectaculaire avec surtout moins de gravures.
La grotte des nageurs
découverte par Almasy.
Encore des km de sable et de pierre, et nous trouvons notre bivouac au milieu d’un champs de bombes volcaniques, toutes plus belles les unes que les autres…Nous arrivons dans la zone des grands volcans.
Nous avons passé le tropique du Cancer N 23°30.
§ 4 –Peter and Paul -cratère Clayton-Bir Tarfaoui-Mut (754 km)
5 /11
Vers le…
« djebel Peter and Paul »
deux grosses masses de basalte à la frontière du Soudan.
Une petite balade dans les rochers…Mais nous n’irons pas plus loin…. des mines encore bien apparentes barrent l’accès de la passe.
Maintenant cap à l’Est, vers le cratère Clayton et toute la chaîne volcanique.
Très nombreux bi-faces, aiguilles, pointes de lance au milieu de ce désert.
Plus loin je découvre du bois fossilisé, énormes bûches qui résonnent comme du métal. Elle date de quand cette forêt ?
Le bois fossilisé ou bois pétrifié est né de la substance organique du bois datant d’il y a 200 millions d’années. Le quartz s’est introduit dans les parties vides du bois tout en préservant sa structure cellulaire, le transformant, au fil du temps, en pierre.
C’est l’heure d’avancer, en route vers » Eigh Bells. »
Les hautes collines coniques, appelées « Eight Bells », sont situés directement au sud du plateau du Gilf Kebir. La position géographique est d’ environ 22 ° 47 ‘N et 26 ° 16′ E.
Le mot «Eight Bells» et la flèche pointant vers le nord ont été réalisés avec des bidons vides de carburant d’aviation au sud du Gilf Kebir. Ce site d’atterrissage d’avion, qui a été utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale par la RAF en Egypte.
Nous quittons le site toujours plein Est en direction de Bir Tarfaui .Il y a encore du chemin à parcourir !
A l’abri d’une belle barkane, au bivouac ce soir Willy fait le pain avec Jacques.
Maurice nous a préparé notre traditionnel dessert de bananes flambées .
Zidane notre militaire joue de la guitare au coin du feu. Adorable tout au long de ce voyage, il a su s’intégrer à notre groupe, en participant à nos petites fêtes. Retransmettant tous les soirs notre position à son PC. Avec lui nous nous sentions en sécurité… ( 3 semaines avant notre arrivée en Egypte, un groupe de touristes s’est fait enlevé au sud du Gilf Kebir…!)
les bananes flambées de Maurice, un régal en plein désert!
06/11
Traversée par des gassis aux couleurs multiples . Un peu de monotonie cependant ! Notre dernier bivouac avant Bir Tarfaoui.
Cet oiseau n’a pas dû rencontrer beaucoup d’homme, pas farouche, il est toujours derrière nous et même dans nos voitures !
07/11
Bir Tarfaoui .
La camionnette est au rendez-vous.
Ravitaillement en gasoil, tant attendu pour certains !….Avec nos trois réservoirs ( 320 l) nous n’avons pas eu de problème, mais quand même, un bidon sera le bien venu.
Liaison pour Dakkla par le bitume.
Après une grande traversée de presque 300 km nous retrouvons fraîcheur et vie au milieu de cette oasis.
Petites ruelles, cours et jardins intérieurs à l’abri de la chaleur, maisons en brique d’adobe…
08/11
Après une bonne nuit passée à l’Hotel, une bonne et vraie douche, nous reprenons notre route, mais au lieu de prendre le bitume c’est par l‘ancienne piste russe que nous partons. Hier pendant nos visites JP et Willy sont partis en reconnaissance pour trouver le départ de cette fameuse piste.
Ces cartes russes vont vraiment nous aider à rester dans la bonne direction.
§ 5 –Mut -Dakhla-Farafra par piste russe ( 345 km)
Cette piste n’étant plus pratiquée , c’est en « Hors Piste » que nous nous sommes frayés un chemin entre sable et montagne blanche.
C’est vraiment par l’assaut de la falaise qui barre l’horizon qu’il va falloir commencer.
Mais déjà les premiers enlisements !
Une surprise un randonneur solitaire traînant son sac à dos derrière lui….par cette chaleur! Farafra est à 185 km !!!!!
Il faut grimper là-haut, le sable est très mou, chacun prendra son élan tour à tour….
en haut les copains nous réceptionnent, car la passe est étroite et mal pavée.
Le spectacle sur la vallée en contre bas est magnifique !
Ensuite au milieu de champs de cailloux, entre des dunes, longeant les gassis …
et toujours en hors piste…
Désert Blanc.
09/11
§ 6 – Désert Blanc-Désert Noir -Bawiti… (370 km)
Ce désert Blanc s’étend sur près de 65 km, concrétions calcaires aux formes fantastiques. Nous partons en premier vers l’Ouest, une partie du désert peu souvent visitée par les touristes, là pas de caravanes de dromadaires, nous ne rencontrons que les paysans dans leurs champs autour du dernier point d’eau.
Bientôt l’immensité de calcaire….
La nature a sculptée des forêts de champignons aux formes étranges, ressemblant parfois à des meringues…
Espèces de mille feuilles à la crème…
Willy adore !
Alors que Tango promène ou fait de l’escalade et s’amuse avec les copains.
Après avoir coupé la route qui remonte vers le Nord nous entrons dans la partie Est du site. Les champignons ont des visages….
Nous grimpons sur un plateau dominant le site, le sable est jonché de morceaux d’hématite noires aux formes multiples. (Encore des trésors de cailloux !)
Plus loin la roche calcaire est pleine d’incrustations de petites roses en hématite...Les roses de fer.
Du haut du plateau le spectacle est splendide, magique.
Bientôt le soleil baisse et une lumière extraordinaire va éclairer tout ce massif.
Nous avons presque l’impression d’être dans la neige, dans des champs de glace…
Le jour baisse de plus en plus, il faut encore gravir cette belle passe que l’on aperçoit au loin, nous assistons à un merveilleux coucher de soleil.
En haut de la dune, nous nous posons pour le bivouac . Ce soir soirée confit avec Jean-Fabienne, Patrick -Nicole , Bernard et Marie Agnès….nous avons encore des réserves!...
Pendant notre dîner un invité surprise… ce petit fennec avait bien senti les odeurs de canard et s’est bien régalé avec les os.
10/11
Ce matin au réveil c’est encore un émerveillement, le soleil se lève à peine et déjà les montagnes tout autour flamboient de mille teintes orangées.
La doudoune est la bienvenue , il fait 13°…
Pour se dégourdir un peu, une petite grimpette jusqu’à l’arche. (Drôle de défense plantée dans la dune !)
Dernière curiosité avant de reprendre le goudron vers le désert Noir .
Zone de cristallisation de quartz, le rocher brille de mille éclats.
Après la traversée du Désert Noir, nous arrivons Bahariya .
Oasis aux nombreux commerces en tout genre !
Des femmes, nous ne verrons jamais leur visage !
Après un plein de gasoil et quelques courses, nous repartons cap à l’W.
Fini le bitume, nous retrouvons la piste ( pas facile à trouver !…) Nous sommes très vite à nouveau au milieu du désert, nous longeons pendant un bon moment un grand plateau et finalement nous finirons en bas bien à l’abri de dunes qui vont se révéler comme étant une mine de vrais trésors… Nombreux fossiles de coquillages, dents de requins et squelettes d’oursins.
Autrefois toutes ces grandes étendues étaient recouvertes par une mer.
Ce soir grand apéro, nous fêtons nos 43 ans de mariage...les copains pour l’occasion nous offrent une superbe alliance faite de roche volcanique.
Pas facile à porter, mais ils connaissent bien ma passion immodérée pour les cailloux!….
11/11
§ 7 –Lacs et Dunes – El Areq- Siwa…Solum ( 761 km )
Notre petite caravane est repartie, encore des dunes, mais cette fois elles ont plus l’allure de barkanes, pas toujours faciles à négocier .
et au loin, à l’horizon, de l’eau, de la verdure…mirage ou réalité ?
Au milieu de ce désert qui nous parait sans fin, nous ne rêvons pas . Nous sommes au lac de Bahrein.
Sous ces palmiers magnifiques, les serpents pullulent ,il faut mettre rapidement Tango à l’abri.
(traces de serpents)
Après cette halte, direction les tombeaux, creusés dans la roche.
Un bain de pied dans la vase sur le bord du lac !
Ce soir bivouac au milieu de la grande dépression de Qattara.
C’est le point le plus bas d’Égypte, en dessous du niveau de la mer. Il descend à moins 134 mètres. C’est le plus grand des sept bassins de ce type en Égypte.
12/11
Le retour sur Siwa...Au bord de la route une piscine !
Reprise du bitume vers le Nord, un bivouac ce soir non loin de Solum, la frontière pour demain. Une grande boucle est bouclée…
Arrivée sur Solum, derniers moments en Egypte , la frontière est proche.
Après c’est encore une longue traversée de la Libye et de Tunisie.
Mais quel voyage ! inoubliable ! Beauté des paysages, plaisir de la découverte. Pendant un moment nous avons eu l’impression d’être de vrais explorateurs, de vrais aventuriers….Et puis nous avons rencontré une super bande de copains !
Merci pour ce régal photographique à travers le désert libyque et plus particulièrement sur tous les lieux explorés par Almàsy dans les années trente. Puis-je utiliser qqs photos des wadis de Zerzura pour une conférence que je dois faire prochainement « La véritable histoire de Laszlo Almàsy, personnage idéalisé et erroné du Patient anglais » ?